5 décembre 2019

Journée nationale d'hommage aux "Morts pour la France"

pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie

instaurée par le décret n° 2003-925 du 26 septembre 2003

 

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Discours du Président 

  Depuis 2003, c’est la 16eme fois que nous nous rassemblons dans l’espoir que cela ne soit la dernière.

Le 1er novembre 1954, débutait une insurrection sanglante sur le territoire français de l’Algérie.

Les forces de l’ordre s’efforcèrent de redonner confiance à la population terrorisée par les exactions des insurgés. Tout en menant des actions de pacification, l’armée française renforcée par des milliers d’autochtones, se lança avec succès à la poursuite de bandes rebelles. Malheureusement, la signature d’accords avec les représentants du FLN le 19 mars 1962, priva l’armée française d’une victoire acquise sur le terrain.

Retenir la date du cessez-le-feu pour honorer les morts des combats en Afrique du Nord, près de 25 000 tués ou disparus :

- Ce serait oublier qu’après ce semblant de trêve, des milliers de harkis (150 000) moghaznis et supplétifs ainsi que des civils ont été torturés et massacrés.

- Ce serait oublier qu’après ce semblant de trêve et jusqu’à l’indépendance de l’Algérie, plus de 500 militaires sont morts pour la France.

C’est pourquoi, à la demande des Associations d’Anciens Combattants et de veuves de guerre, les Pouvoirs Publics ont officialisé la date du 5 décembre, jour de l’inauguration du Mémorial National à la mémoire des victimes des combats en Algérie, Tunisie et Maroc, par le Président de la République Jacques Chirac.

65 ans après le déclenchement de la guerre d’Algérie, ce 5 décembre appelle les français à se rassembler devant les monuments pour rendre hommage aux militaires, supplétifs et civils, morts en Afrique du Nord, dans l’accomplissement de leur devoir au service de la France.

 Ce 5 décembre appelle aussi les français à honorer la mémoire des victimes des opérations extérieures où l’armée française est engagée à travers le monde pour protéger des peuples de la barbarie et maintenir, au nom de la France, une paix menacée.

N’oublions pas nos derniers soldats décédés cette année pour défendre la liberté et la démocratie universelle, nos deux commandos de Marine, le médecin capitaine et le caporal-chef des cuirassiers.

Le 25 novembre 2019, 13 militaires issus de régiments d'hélicoptères de combats sont morts au Mali dans une opération de combat contre des djihadistes.

Nous nous souvenons aussi du massacre de civils sans raison Charlie Hebdo et du 13 novembre Bataclan de Nice le 14 juillet avec ces dizaines de victimes.

Gardons le souvenir de celles et de ceux qui ont versé leur sang pour défendre la France.

Notre vigilance citoyenne devra être, plus que d’habitude, mise en éveil afin de prévenir et prévoir ces actes abjects de barbarie sans limite.   

Pour ne pas tomber dans l’oubli, partageons auprès de notre jeunesse, ces moments intenses de souffrances endurées pour la défense des valeurs de la République.

Bernard SCHOESER

Président de l’UNC de Bitche

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